
Fondée au printemps 2024 à Genève, Taos poursuit son exploration des métiers d’art en dévoilant deux nouvelles créations uniques, imaginées pour le soir, qui dialoguent en miroir: Tuxedo, élégante et masculine, et Gala, somptueuse, flamboyante, qui évoque la splendeur des robes de gala.
Inspirée du plus sobre et universel habit de soirée - le smoking -, Tuxedo traduit en cadran l’élégance d’une étoffe qui se devine. Sur le cadran, chaque ligne, chaque motif évoque le croisement des fils d’un métier à tisser. Les paillons d’argent, formés en fils d’une extrême finesse, sont posés en couches successives - quatre strates de paillons - jusqu’à cinq passages d’émail translucide grand feu - pour créer un effet de riche matière tissée. L’émail grand feu révèle tour à tour la profondeur du bleu nuit, l’intensité du noir et la lumière des fils argentés. Chaque passage au four demande une précision extrême, car le moindre déplacement d’un paillon remettrait tout en question.
Logé dans un boîtier en or gris 18 K de 38 mm, le calibre exclusif VOP318 à remontage automatique et à double-barillet monté en parallèle, conçu par le motoriste suisse Télôs, se dévoile au travers du fond transparent. Doté d’une réserve de marche de 72 heures, il est finement décoré d’un motif inspiré du tressage et du matelassé et a nécessité plus de 150 heures de gravure à la main.
Avec Gala, Taos réunit pour la première fois sur un même cadran cinq techniques aussi précieuses que rares: gravure, émail grand feu, sertissage, nacre sculptée et plumasserie. Un monde tout en éclats et en camaïeu riche de roses, pourpres et grenats profonds. Sur son cadran, dont la base est en or rose 5N, les matières dansent: des godrons de nacre blanche, gravés puis peints à la main, bombés comme un corsage de satin, des cordages d’or gravé, entrelacés de fils imaginaires, des éclats de diamants embrasés d’émail grand feu aux teintes pourpres et améthyste.
A cela s’ajoutent des plumes naturelles, taillées, sculptées, enchâssées dans des cavités d’or. Ce travail, en particulier la plumasserie, est une véritable prouesse, car l’épaisseur finale du cadran ne dépasse pas 1,3 mm, malgré les accumulations de matières et de techniques.
La montre est également animée par le calibre VOP318. Logé dans une boîte en or rouge 5N, il donne une véritable illusion de volants finement gravé, visibles au travers du fond du boîtier transparent. Comme pour la pièce Tudexo, le travail à la main a nécessité plus de 150 heures de travail.
25.9.2025