Après les cultures amérindiennes, la maison horlogère se plonge au cœur de la civilisation mésopotamienne dans sa nouvelle création. Plus précisément dans la ville d’Ur, à l’endroit même où Urwerk puise ses sources. C’est là, 3’000 ans avant J.-C., que les Sumériens ont défini la toute première unité de temps, avec pour nombre d’or le 60. A savoir 60 secondes, 60 minutes.
Pour cette deuxième édition de la ligne 100-V Time and Culture, les concepteurs se sont inspirés de la mythologie, de l’astronomie, de l’astrologie et de la mesure du temps sumérienne.
Sous son dôme de saphir, la UR-100V Time and Culture II «Sumer» dévoile un véritable Panthéon en l’honneur des anciennes divinités. Au centre trône Utu, le dieu du Soleil dont les quatre branches rappellent les points cardinaux. Entre les cornes du garde-temps se tient Nanna, dieu de la Lune et principale divinité de la ville d’Ur. Quant à la couleur bleue de la UR-100V «Sumer», elle se réfère au lapis lazuli, pierre semi-précieuse rattachée à Innana, déesse de l’amour, de la guerre et de la fertilité. Gravées au laser, les formes spatiales en périphérie de la montre constituent de véritables cartes du ciel et mettent en valeur les connaissances en astronomie des Sumériens.
En plus de l’affichage des heures et des minutes, ce garde-temps dévoile des données sur la rotation de la Terre. En effet, après avoir passé le cap des 60 minutes, l’aiguille disparaît pour réapparaître comme compteur de kilomètres. Elle illustre ainsi la rotation terrestre qui, à la hauteur de la ville d’Ur, est effectuée en 20 minutes, soit 477,29 kilomètres. Et, à l’opposé, la UR-100V «Sumer» affiche une autre donnée, soit les 35’742 kilomètres que parcourt la Terre en 20 minutes dans sa révolution autour du Soleil. Ce garde-temps est réalisé en édition limitée à trente unités.
02.11.2023