Vacheron Constantin s'inspire de l'artiste Sötatsu

Sensible à la pérennité et à la transmission des métiers d’arts, Vacheron Constantin a participé à l’exposition Homo Faber, aux côtés notamment du Japon, hôte d’honneur qui a présenté les travaux des douze «trésors nationaux vivants» - ces artisans d’exception de l’archipel.

En référence à l’accueil réservé au Japon et aux liens étroits qui unissent Vacheron Constantin avec ce pays, la maison genevoise a puisé son inspiration dans la mythologie nipponne pour créer les deux pièces Les Cabinotiers Dieux du Tonnerre et Dieu du Vent présentées à Venise en avril dernier. Pour se faire, elle s’est inspiré d’œuvres de Sõtatsu, peintre japonais considéré comme un trésor national dans son pays. Les deux pièces uniques arborent des représentations de Fujin, dieu du vent, et de Raijin, dieu du tonnerre, qui figurent sur une paire de paravents à deux panneaux réalisés en 1626 et conservés au Musée national de Kyoto. Comptant parmi les grandes figures de la mythologie japonaise, divinités parmi les plus anciennes du Shintoïsme, Raijin flotte dans le ciel en dansant avec ses baguettes de tambour à la main, tandis que Fujin saute à la corde avec son sac à vents. On retrouve ces dieux sur les cadrans des deux montres Les Cabinotiers réalisées par les mains expertes des maîtres artisans émailleur et graveur de la manufacture auxquels s’ajoute le travail du sertisseur pour la boîte. Le calibre manufacture 1731 instrumente ces deux pièces ultraplates à répétition minutes.

Le cadran en or jaune est d’abord gravé en taille douce afin de reproduire un quadrillage irrégulier avec des surfaces mates et brillantes, donnant l’illusion d’un décor à la feuille d’or. Une couche de fondant transparent passée au four vient ensuite protéger cette base, dès lors prête pour le travail de peinture à l’émail miniature. La représentation de la silhouette des dieux est une étape extrêmement importante pour que l’application des couleurs ressortent avec netteté sur fond doré. Entre six et sept passages au four sont nécessaires pour fixer les teintes de Fujin et Raijin sur leurs nuages. Une couche de fondant en sur-émaillage, finalement lapidée, clôt un processus qui demande une centaine d’heures de travail méticuleux.

Le boîtier des deux modèles fait l’objet d’un soin particulier dans la gravure en taille douce de la lunette, de la carrure et des cornes. La montre figurant Raijin est gravée de volutes représentant les ondes du tonnerre, tandis que la targette de la répétition minutes est ornée de six rubis taille baguette symbolisant la puissance et la force énergétique des éclairs. On trouve également des motifs gravés en taille douce sur le boîtier de la montre figurant Fujin pour représenter les filaments des nuages dans le vent. La targette est quant à elle sertie de six tsavorites taille baguette symbolisant la vitalité des courants aériens.

12.5.2022