L'étonnante boutique Bulgari de New York

Plus de quarante ans après l’inauguration de sa première boutique new-yorkaise, Bulgari confirme son attachement à cette cité palpitante et revisite son flagship de la Cinquième Avenue à travers un concept architectural inédit, imaginé tout spécialement par Peter Marino.

Inspirée des éléments architecturaux du flagship de la Via dei Condotti revisités par Peter Marino, la boutique de New York traduit une vision moderne et intemporelle de Rome, soulignée par des détails originaux empruntés au début du 20e siècle.

Inauguré en 1989 dans l’un des quartiers les plus stratégiques de Manhattan, à l’angle de la Cinquième Avenue et de la 57e Rue, ce très imposant espace de vente fait actuellement l’objet d’une refonte complète.

Une reproduction fidèle de la célèbre porte de la boutique romaine des années 1930 domine la façade du gratte-ciel, surplombée d’une parfaite réplique, façonnée à la main, de la lanterne qui illuminait jadis le flagship de la Via dei Condotti. Référence à l’architecture baroque de Borromini à Rome, le motif qui orne le portail et dont les lignes répondent au nombre d’or - sectia aurea - s’invite également sur l’ensemble des vitrines. Symboliquement transportée de la Cité Eternelle à New York, la porte de la Via dei Condotti incarne le point de départ d’un voyage à la découverte de l’art de vivre selon Bulgari. Autre détail de l’architecture extérieure, le motif «rosetta» - maille s’inspirant du fermoir d’un bracelet des années 1930 - agrémente la façade de ses 1’980 fleurs de bronze réalisées à la main en Italie et rehaussées d’autant de lumières, pour une mise en scène éblouissante aux infinies variations.

Réaffirmant son essence romaine au cœur de la ville qui ne dort jamais, Bulgari dévoile pour cette occasion une collection capsule de bijoux inspirés de l’énergie, du foisonnement artistique et de l’explosion de couleurs en vogue dans les années 1970, époque résolument éclectique qui marqua le début de la romance du joaillier avec New York. Ces 33 chefs-d’œuvre de la joaillerie se veulent une ode à l’audace de l’Amérique et à la fusion entre extravagance romaine et avant-garde new-yorkaise, entre passé et présent.

02.11.2017