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Un triple record a été enregistré en 2015: 401 apprentis sont arrivés au terme de leur formation horlogère et microtechnique.
Ce chiffre a plus que doublé en dix ans. Quant aux nouveaux contrats signés à la rentrée 2015, ils s’élèvent à 490; un chiffre lui aussi en augmentation par rapport à 2014. Parmi les nouveaux apprentis, 45% effectuent leur apprentissage en entreprise: un niveau jamais atteint dans la branche.
Toujours plus d’apprentis diplômés pour l’industrie horlogère: alors qu’en 2005 191 personnes décrochaient leur sésame, en 2015 on en compte 401. Soit plus du double. Cette forte croissance résulte des nombreux efforts mis en place par les entreprises formatrices et la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) en matière d’instruction. Elle permet aujourd’hui de satisfaire très largement les besoins en personnel qualifié des entreprises.
Ces chiffres concernent sept métiers (opérateur en horlogerie, horloger de production, horloger rhabilleur ou spécialisé dans les méthodes industrielles, micromécanicien, dessinateur-constructeur, polisseur, termineur en habillage horloger) menant à un certificat fédéral de capacité (CFC) ou à une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP). Ces métiers, dont la CP a la responsabilité, couvrent les principales étapes de réalisation d’un garde-temps, de la conception des plans à la fabrication des composants, en passant par l’assemblage et le réglage du mouvement. Ils sont enseignés dans sept écoles des métiers réparties dans l’Arc horloger: Bienne, Genève, Granges, Le Locle, Le Sentier, Porrentruy et Saint-Imier.
Les métiers de la montre continuent d’attirer les jeunes. En 2015, 490 nouveaux apprentis ont entamé leur apprentissage dans le domaine horloger et microtechnique contre 472 en 2014. Cette progression de 3,8% est principalement due à l’augmentation du nombre de micromécaniciens (110 nouveaux apprentis, +26%). Fraîchement réformées, les formations d’horloger de production CFC et d’horloger CFC sont parmi les plus suivies avec respectivement 109 et 149 apprentis; ces formations enregistrent dans le même temps les plus belles progressions vers le dual.
A ce sujet, il est réjouissant d’observer que la part des apprentis ayant signé un contrat en entreprise (apprentissage dual) continue de progresser. En effet, le taux de dual franchit la barre des 45% (contre 43% en 2014) gagnant ainsi toujours plus de terrain; il n’était que de 25% il y dix ans. En chiffres absolus, 221 jeunes apprendront leur métier en entreprise, contre 269 à plein temps à l’école des métiers.
Compte tenu du refroidissement conjoncturel observé depuis plusieurs mois, on aurait pu craindre une contraction du nombre de nouveaux apprentis. La hausse constatée témoigne que les entreprises envisagent la formation comme un investissement à long terme.
Les données complètes par métier sont disponibles sur le site de la CP: www.cpih.ch.
25.2.2016