Assemblée générale du Swatch Group

L'Assemblée générale du Swatch Group s'est tenue le 23 mai dernier au Tissot Vélodrome à Granges.

Dans une atmosphère familiale et détendue, les quelque 3'465 actionnaires présents ont approuvé avec une large majorité les propositions du groupe. Ils ont également été invités à conserver la fantaisie de leur enfance, en écho au thème choisi du Rapport de gestion 2017 du géant horloger.

Tout d'abord, Nayla Hayek, présidente du Conseil d'administration, a exprimé sa reconnaissance envers tous les collaborateurs de la société qui ont, malgré le contexte difficile dans lequel l'horlogerie a évolué en 2016, pleinement contribué aux résultats futurs, à l'innovation et au développement de l'entité. Elle a ensuite encouragé l'assemblée à se rappeler de l'imagination et de la fantaisie sans limite qui animaient chacun à l'âge de six ans. C'est avec cette même idée que la présidente du groupe a souligné que ce qui compte, ce n'est pas uniquement le résultat, mais également le projet et sa phase de réalisation. Ainsi, dans ce même esprit innovateur, le développement de la Bellamy en Chine et de la Sistem51 Irony signées Swatch, la Deep Black de Omega, la nouvelle version de la Fifthy Fathoms de Blancpain, les créations joaillères de Harry Winston, l'introduction du concept "Industrie 4.0" chez ETA et les sociétés de production ou encore l'expansion des méthodes d'industrialisation innovantes chez Renata ont ponctué l'année.

Nick Hayek a honoré deux jubilés incontournables de la société: les 30 ans de la maison Flik Flak ainsi que le 60ème printemps de la Speedmaster de Omega. Afin de souligner ce dernier, une campagne de communication sur les réseaux sociaux a été lancée, rencontrant un vif succès auprès des amateurs de la marque. Le CEO du Swatch Group a ensuite rappelé les divers investissements réalisés dans le domaine de l'électronique, mais également dans certaines boutiques.

Thierry Kenel, directeur des finances, a ensuite décrypté les résultats 2016. Le chiffre d'affaires net s'élève à 7,5 milliards de francs, soit une baisse de 10,8% par rapport à l'année précédente. Un premier tiers de ce résultat a été généré en Europe (y compris la Suisse). Plus de la moitié en Asie (avec Hong Kong) et Moyen-Orient, et la dernière partie partagée entre l'Amérique, l'Océanie ainsi que l'Afrique. Le résultat opérationnel s'élève quant à lui à 805 millions, ce qui correspond à un recul de 44,5%. Le résultat net se monte à 593 millions (-47,0%). C'est avec une très large majorité que l'assemblée a accepté la proposition du Conseil d'administration qui proposait de fixer le dividende à 1,35 franc par action nominative et à 6,75 francs par action au porteur. Thierry Kenel a également souligné que malgré le contexte difficile, le groupe a investi 558 millions, dont 238 dans l'équipement technique et les machines.

Malgré le résultat du vote de l'année passée, les petits boîtiers électroniques sont réapparus et ont été privilégiés face au traditionnel vote à main levée. Contrairement aux années précédentes, aucun actionnaire n'a souhaité s'exprimer lors des questions ouvertes. Le Rapport de gestion 2016 (rapport annuel, comptes annuels et comptes consolidés) a largement été approuvé. L'assemblée a également accepté la décharge au Conseil d'administration, ainsi que la réélection de ses membres et de sa direction générale.

08.6.2017