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La police d'Athènes, aidée par nos mandataires locaux, a procédé à la saisie de près de 117'000 produits contrefaits.
Le 2 décembre 2016 en fin d'après-midi, un investigateur mandaté par notre partenaire en Grèce a demandé à la police d'intervenir rapidement dans un entrepôt situé à Athènes. Ses investigations l'avaient en effet mené à ce lieu qu'il soupçonnait fortement d'abriter un stock important de contrefaçons horlogères; et on peut dire qu'il a vu juste. Cet endroit, loué par un ressortissant chinois, était entièrement dédié au stockage et à la vente en gros de contrefaçons.
Près de 117'000 fausses montres y ont été découvertes. Ces montres, réparties dans d'innombrables boîtes blanches et autres ballots de marchandises, occupaient chaque recoin de l'appartement et des couloirs attenants.
D'apparence plutôt normale, rien ne laissait présumer de ce qui se tramait en réalité derrière les portes de cet immeuble, seules des investigations et une bonne connaissance du terrain ayant permis la découverte d'un tel lieu.
Il aura fallu deux jours et au moins quatre allers-retours d'un petit camion de la voirie municipale pour entièrement vider les lieux.
La pratique des autorités grecques permet la destruction de la marchandise une fois son décompte réalisé, et ce, sans attendre de décision formelle d'un tribunal. Les montres, dont le caractère contrefaisant ne faisait aucun doute, ont donc été détruites au lendemain du raid déjà.
L'affaire se poursuit bien entendu encore devant les tribunaux pénaux d'Athènes au vu de l'importance du dossier. Cette saisie record a, qui plus est, fait l'objet d'une communication spéciale sur le site de la police grecque, largement reprise ensuite par la presse locale.
La Grèce reste plus que jamais un lieu stratégique dans la lutte contre les contrefaçons horlogères et nous pouvons heureusement compter sur le soutien des autorités locales.
02.2.2017