Progress Watch a obtenu un ajournement de la faillite prononcée fin juin. Le 28 août, le tribunal de Bienne-Nidau a donné neuf mois à l'entreprise pour sortir de l'ornière. Au terme d'un examen approfondi de la situation, le juge Balz Oberle s'est laissé convaincre de la possibilité d'assainir la firme biennoise, qui a jusqu'au 31 mai pour éliminer son lourd passif, sous la houlette de la société Transliq AG, nommée curatrice. L'entreprise avait été mise en faillite suite à son dépôt de bilan, menaçant ainsi une soixantaine d'emplois.
Le surendettement massif découlant d'erreurs de management a en effet fortement affecté les comptes, a expliqué Rudolf Hug, qui a succédé aux côtés de Hanspeter Thiel à l'administrateur unique Willy Meier. Au 25 juillet, la firme enregistrait 24,2 millions de francs de pertes et un découvert de 19,2 millions. Ses dettes se montent à 32,5 millions, dont 26,5 dus à la maison-mère, Progress Watch Corp, basée dans le Nevada.
Un carnet de commandes plein, l'aval de l'Office régional des poursuites et faillites du Jura bernois-Seeland, des produits prometteurs et des investissements annoncés en cas d'ajournement de faillite ont convaincu le juge du bien-fondé de la levée de faillite.
13 septembre 2001