
Depuis le lancement des premières montres Chevaliers de la Table ronde en 2013, Roger Dubuis ne cesse de façonner et de parfaire l’esthétique de la collection. Pour cette nouvelle édition, l’iconique quête du Saint Graal des chevaliers les a menés en des terres reculées et sur des chemins périlleux. Ici, les héros se rendent dans un territoire de glace, au-dessus d’un lac profond d’une couleur saisissante.
Une fois de plus, le sens du mouvement est rendu de manière spectaculaire, tandis que le cadran se craquèle pour placer les chevaliers face à une nouvelle menace.
Dès le rebord extérieur, Roger Dubuis a entouré toute la scène d’une couronne de verre transparent bleu glacé, fabriqué selon la méthode Murano. Six mois de recherches et de tests approfondis ont été nécessaires pour obtenir ce ton particulier et offrir à ce garde-temps un éclat aussi captivant.
Le même verre bleu glacé est utilisé pour le disque principal, ainsi que pour les blocs qui surgissent du lac. Pour obtenir l’effet scintillant de la neige vierge, les blocs sont enduits en biscuit de porcelaine de Limoges, une technique très spéciale, appréciée pour sa finesse et sa résistance. Elle offre notamment une finition mate contrastante, pour un accord sublime avec les surfaces brillantes du verre.
La création ambitieuse du cadran requiert la plus grande patience. Chaque pièce est en effet assemblée une à une, comme un puzzle. Un mois de persévérance est nécessaire à sa réalisation totale.
Le boîtier de 45 mm est quant à lui fabriqué en Titane Damas, en hommage à l’art ancestral de la métallurgie. Si la montre est en effet inspirée des légendes du Moyen Age, elle est cependant réalisée avec des techniques et des savoir-faire contemporains.
Créer des chevaliers aussi détaillés pour les dissimuler serait vraiment dommage. C’est pourquoi Roger Dubuis a placé une bague en verre sous la lunette, permettant ainsi d’admirer les personnages sous tous les angles.
Sur le fond du boîtier se détache la masse oscillante de couleur bleue, inspirée des vitraux des églises et châteaux médiévaux. Les formes pyramidales inclinées sont statiques et suivent les encoches triangulaires sur le pourtour de la montre. Au centre, la masse squelettée palpite en un mouvement circulaire.
Cette montre bat au rythme du calibre automatique monobalancier RD821, fabriqué au sein de la manufacture. Chacun de ses 172 composants a été terminé à la main, dans le respect des critères du Poinçon de Genève.
La couronne et le protège-couronne sont quant à eux délibérément façonnés comme la garde d’une épée, afin de donner l’illusion que la lame est plantée dans la montre, telle l’épée dans le rocher, qu’Arthur parvint à retirer, signalant ainsi sa destinée de roi.
Alliant confort, couleur et polyvalence audacieuse, le bracelet de la montre arbore un ton bleu foncé. Le système de libération rapide permet de changer de bracelet et de personnaliser la montre en quelques secondes.
Presque aussi rare que le Graal lui-même, cette pièce est proposée en édition limitée de seulement 28 pièces.
18.1.2024