
Avec sa solution brevetée, Positive Coating propose une alternative rentable au rhodiage de masses monoblocs en tungstène.
Quand le prix du rhodium atteint des sommets totalement inédits, le monde de l’horlogerie s’affole. Ce métal, dont la brillance est proche de celle de l’argent, dur et résistant à la corrosion, est couramment utilisé dans le monde horloger. L’intérêt du traitement développé par la maison chaux-de-fonnière est qu’il propose une esthétique identique et des propriétés similaires au rhodium: couleur identique, excellente résistance à la corrosion, épaisseur du revêtement faible et uniforme, entièrement réversible, tarif compétitif.
L’entreprise travaille depuis plusieurs années afin de proposer un traitement alternatif au rhodium (brevet délivré en 2019). En effet, les ressources en rhodium sont particulièrement limitées: 25’000 tonnes/an, extraites essentiellement en Afrique du Sud (80% de la production mondiale). Son prix actuel atteint des sommets: à fin mars 2021, il était 15 fois plus cher que l’or, son prix étant 35 fois plus élevé qu’il y a cinq ans.
Ce nouveau traitement a l’avantage de posséder une conformité et une uniformité de l’ordre du nanomètre. Il répond donc en tout point aux plus hautes exigences de la microtechnique et remplace avantageusement le rhodium, notamment sur les masses oscillantes monoblocs en tungstène.
Fondée en 2004, Positive Coating se distingue par le développement de solutions innovantes dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition), des traitements physiques et chimiques de pointe. Placée au cœur d’une industrie microtechnique exigeante, l’entreprise contribue à l’élaboration de produits technologiques d’excellence.
19.8.2021