Olivier Mosset réinvente le Régulateur de Louis Erard

Louis Erard franchit une nouvelle frontière en amenant sa belle horlogerie dans le monde de l’art contemporain. La maison horlogère a présenté sa nouvelle collaboration avec une figure historique et rebelle de l’art abstrait, le Suisse Olivier Mosset.

Au cœur de cette réinterprétation minimaliste du régulateur, tout est noir, boîtier, bracelet, aiguilles. Une œuvre pure, sans inscription, sans logo. Seul le cadran contraste, semé de paillettes argentées. Les aiguilles sont des bâtons - heure, minute, seconde - trois fois les mêmes, même longueur, même largeur, mêmes arrondis aux extrémités. A un détail près: la taille du trou qui en montre le sens, indication minimaliste, juste de quoi ne pas perdre complètement le sens de lecture.

Les codes de l’artiste ont été traduits en design pour les faire tenir dans l’espace de la montre. Réduction géométrique. Réduction chromatique. Des aplats. Tout est là. Puis vient le cadran, qui reprend un autre pan de l’œuvre d’Olivier Mosset. L’artiste aime la culture de la route, motos, voitures, qui ont leur place dans son travail, customisées, mises en scène, comme des sculptures. La montre reprend l’esprit de ces carrosseries, avec son cadran peinture métallisée, noir et paillettes.

Olivier Mosset n’avait jamais réalisé d’objet, surtout pas une montre. Mais quand Manuel Emch, directeur de Louis Erard, le lui a proposé, il s’est prêté au jeu avec amusement.

Erigé au rang d’œuvre d’art, chacun des 178 garde-temps est accompagné d’un scellé rouge comportant la mention «work of art - do not wear». Deux bracelets interchangeables complètent l’écrin, dont un signé de la main de l’artiste. Bousculer les codes de l’horlogerie, telle est la direction prise par Louis Erard à travers ses collaborations artistiques qui ravissent les collectionneurs et amateurs d’art contemporain du monde entier. Avec Le Régulateur Louis Erard X Olivier Mosset, la marque horlogère poursuit donc son parcours initiatique.

29.2.2024