
Pour la sixième fois consécutive, Swatch retourne à La Biennale di Venezia en tant que partenaire principal de la 59e édition de cette exposition internationale d’art, ouverte jusqu’en novembre prochain.
Preuve de sa passion et de son engagement en faveur de l’art, la maison biennoise y dévoile des œuvres d’art contemporain sur les deux sites de l’événement. A la Sale d’Armi de l’Arsenale, Swatch Faces exposera les œuvres de cinq artistes ayant séjourné au Swatch Art Peace Hotel.
Aux Giardini, les visiteurs découvriront «The description of the world» du Thaïlandais Navin Rawanchaikul. L’exposition est centrée sur Venise, en tant que plaque tournante de la migration qu’elle est et qu’elle a toujours été. Qui d’autre qu’un non Italien comme Navin pour livrer son point de vue? Entremêlant des légendes telles que Marco Polo et ses héritages avec une multitude de références croisées, l’œuvre de l’artiste franchit les barrières nationales, temporelles et culturelles pour présenter l’expérience migratoire sous un angle unique. L’immense panneau est indéniablement beau, mais cette installation spécifique au lieu est bien plus complexe qu’elle y paraît au premier abord. En regardant de plus près, on découvre une lettre réconfortante que Navin a écrite à Marco Polo. Il y compare leurs voyages d’Est en Ouest à quelque 700 ans d’intervalle. L’installation aux multiples facettes, tantôt à voir, à écouter ou à lire, est un pur festin pour les sens. Dans la plus pure tradition Swatch, Navin créera également une Swatch Art Special qui sera présentée plus tard à la Biennale Arte 2022.
Depuis 2011, plus de 450 artistes de 54 pays ont séjourné au Swatch Art Peace Hotel (SAPH) pour une période allant jusqu’à six mois. Des créateurs de toutes les disciplines peuvent se porter candidat pour participer à cet échange créatif dans ce bâtiment emblématique de Shanghai. Swatch Faces 2022 fait connaître des artistes ayant résidé au SAPH au cours de ces trois dernières années. L’helvético-brésilien Marcelot maîtrise une variété de supports pour donner vie aux intentions derrière ses œuvres. Il s’inspire souvent des contrastes et des défis, comme le montrent ses réalisations «Napoleon» et «The Lion of Venice». Le Coréen Hoyoon Shin crée des œuvres tridimensionnelles en utilisant des matériaux contrastés comme le papier ou la tôle d’acier fine. La plasticienne Xue Fei explore les mythes chinois ancestraux, avec des matériaux inhabituels donnant naissance à des textures uniques. Alors que Tang Shu reproduit des objets naturels avec des coups de pinceau directs et superposés, se libérant ainsi de la peinture en 2D. Enfin l’artiste chinois Landi crée des collages colorés qui ravivent notre sens enfantin de l’émerveillement et de l’innocence.
09.6.2022