Hamilton redonne vie à son modèle Pulsar

Le 6 mai 1970, au cours d’une conférence de presse dans le restaurant The Four Seasons à New York, Hamilton lève le rideau sur sa toute première montre numérique.

Tirant son nom des étoiles à neutrons, dont les pulsations émettent des rayons lumineux à fréquence ultraprécise, la Pulsar paraît tout droit sortie d’un roman de science-fiction: aucun mécanisme, ni tic-tac pour une montre à la durabilité et à la précision inégalables.

Premier modèle de la collection Hamilton Pulsar, la montre P1 arrive sur le marché en 1972, avec un design original qui rend hommage à l’âge spatial et renferme une technologie révolutionnaire. Son boîtier coussin avant-gardiste et son bracelet en or jaune 18 carats font de cette montre un véritable accessoire de luxe, dont le prix de 2’100 dollars correspond, à l’époque, à celui d’une voiture familiale. Elvis Presley figure parmi les premiers à se procurer l’une des 400 pièces.

La montre Pulsar P2 en acier inoxydable est lancée en 1973, dans un boîtier au design plus arrondi que son prédécesseur et avec une puce améliorée, posant ainsi les premières pierres du marché des montres numériques. Produite en grande quantité, elle rencontre un succès colossal et séduit de nombreuses célébrités, comme Keith Richards, Joe Frazier, Elton John, Giovanni Agnelli et le président américain Gerald Ford, faisant d’elle l’accessoire incontournable pour un style branché.

Avec la nouvelle montre PSR, Hamilton redonne vie à cette icône du style et de la technologie des années 1970. Cette création se décline en deux modèles: l’un en acier inoxydable nu, l’autre en acier inoxydable avec revêtement en PVD couleur or jaune, disponible en édition limitée à 1’970 pièces. Tous deux présentent des boîtiers dont la forme coussin large n’est pas sans rappeler le style inimitable de la P2 et reprend même ses dimensions de 40,8 mm x 34,7 mm. Les montres sont étanches jusqu’à 100 mètres.

Elles se distinguent néanmoins de la précédente version par l’indication de l’heure. En effet, la montre Hamilton PSR est dotée d’un affichage hybride, associant un écran LCD réflecteur (affichage à cristaux liquides) et un écran OLED émetteur (diodes organiques électroluminescentes). Appuyer sur le bouton permet d’afficher de nouveau les chiffres OLED rouges lumineux selon le style classique «12:34», tandis que l’écran LCD assure une lisibilité parfaite quelle que soit la luminosité. L’écran consomme très peu d’énergie, puisqu’il n’est pas rétroéclairé.

26.3.2020