Richemont et l’EPFL - Création d’une chaire académique

L’optimisation constante des moyens de fabrication des composants mécaniques est un des piliers du succès de l’industrie horlogère suisse. Si les techniques traditionnelles d’usinage et d’étampage continuent de jouer un rôle important, l’émergence de nouvelles technologies telles que l’usinage laser, l’impression 3D, la lithographie et la gravure plasma permet de repousser les limites actuelles pour davantage de performance et de qualité. Afin de capturer ce formidable potentiel, Richemont et l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) annoncent la création d’une chaire de recherche et d’enseignement en «technologies de fabrication multi-échelles». Acteur majeur du secteur de l’horlogerie et de la joaillerie, le groupe suisse sponsorisera les activités du futur professeur qui travaillera à l’antenne neuchâteloise de la Haute Ecole (Institut de microtechnique) dès 2015.

L’industrie Microtechnique, et plus particulièrement sa composante horlogère, sont des éléments essentiels du tissu industriel Suisse romand. L’ambition affichée par l’EPFL au travers du campus Microcity à Neuchâtel marque sa détermination à soutenir l’innovation et la recherche académique dans ce secteur. Richemont est un employeur de premier plan en Suisse avec 10’000 collaborateurs sur 30’000 à travers le monde. Il allait donc de soi que les deux entités intensifient leur collaboration par cette nouvelle étape.

La fabrication multi-échelles consiste à conjuguer des technologies de rupture capables de produire des pièces à toutes les échelles et tous les niveaux de précision requis. L’intégration de ces nouvelles technologies dans l’outil de production renforcera le leadership suisse dans les domaines de la haute précision et de l’horlogerie. Elle contribuera à l’amélioration de la performance et de la qualité des montres, et permettra l’utilisation de nouveaux matériaux et la fabrication de pièces jusqu’alors impossibles à réaliser.

14 mai 2014