Les JO de Londres étaient particulièrement significatifs pour Omega cette année puisqu’ils représentaient la 25ème intervention de la marque en tant que chronométreur officiel. Depuis 1932, Omega immortalise en effet les résultats des plus grands athlètes mondiaux.
En qualité de chronométreur officiel, Omega a apporté aux Jeux olympiques de Londres plus de cent ans d’expérience dans le chronométrage d’événements sportifs internationaux. Les équipes de chronométrage et de gestion des données de la marque se sont appuyées sur l’expérience engrangée au cours des 24 dernières éditions des JO et sur la compétence qui a donné à Omega une réputation inégalée dans le chronométrage sportif de précision.
Tout a commencé en 1932, année où Omega devient chronométreur officiel des JO de Los Angeles, fournissant pour l’ensemble des disciplines trente chronographes de haute précision, tous certifiés chronomètres par l’Observatoire de Neuchâtel. La marque emporte l’adhésion du Comité international olympique (CIO) grâce au certificat de précision dont bénéficient ses chronographes. Les résultats officiels sont enregistrés au cinquième et au dixième de seconde. Quatre ans plus tard, ce ne sont plus trente, mais 185 chronographes qui sont acheminés aux JO de Berlin. En 1948, les cellules photoélectriques font leur première apparition aux JO d’hiver de Saint-Moritz et apportent une grande modification: la main de l’homme n’est plus nécessaire pour enclencher le chrono car le système se déclenche automatiquement à l’ouverture du portillon de départ. La même année à Londres, c’est la caméra photo-finish, surnommée Magic Eye, qui fait son entrée dans le monde du chronométrage de précision. C’est lors de cette édition des JO que la machine commence véritablement à supplanter l’homme en matière de précision. Quatre ans plus tard, aux jeux d’Helsinki, l’Omega Time Recorder, appareil mobile et indépendant du réseau électrique qui permet d’imprimer les résultats et de les enregistrer au centième de seconde, fait son apparition. Autre grande innovation, en 1960 à Rome, les décisions finales sont effectuées par jugement visuel. En 1964 à Insbruck, l’Omegascope, appareil qui affiche le temps réel lors des retransmissions sportives par incrustation de chiffres lumineux au bas de l’écran de télévision, permet aux téléspectateurs d’être informés rapidement et précisément des résultats des épreuves. En 1980, le Game-O-Matic, conçu pour calculer et afficher le classement d’un athlète au moment de franchir la ligne, est utilisé pour la première fois lors JO d’hiver de Lake Placid. Quatre ans plus tard, à Los Angeles, c’est l’arrivée des détecteurs de faux départs qui révolutionnent le monde du chronométrage. Une autre grande innovation majeure arrive en 1996 à Atlanta: le premier système de chronométrage olympique global, qui accomplit, pour chaque sport et chaque discipline, les trois grands commandements du chronométrage, soit la mesure des temps, la gestion des données et la transmission des résultats. En 2010, le pistolet du starter, évoquant les revolvers dignes des célèbres westerns, est remplacé par un appareil futuriste et aérodynamique consistant en un pistolet flash doublé d’un générateur sonore. Lorsque le starter presse la détente, cela provoque trois événements simultanés: l’émission d’un son, la projection d’un rai de lumière et le déclenchement du système de chronométrage. A chaque nouvelle édition des JO, Omega a apporté des innovations notoires, démontrant ainsi à quel point la marque s’est acharnée à perfectionner au maximum le chronométrage de haut niveau et à offrir également à chaque athlète la véracité des temps enregistrés lors des compétitions sportives.
2012 a également vu son lot de nouveautés: le Quantum Timer, appareil fort d’une résolution optimisée à 1 µs (un millionième de seconde), qui marque la naissance d’une nouvelle génération d’instruments de chronométrage, dotés d’une résolution 100 fois supérieure à celles des anciens appareils. Il délivre également une précision de 0,1 part par million (ppm). Cela signifie que l’on observe une variation maximale de seulement une seconde toutes les dix millions de secondes, soit un centième de seconde toutes les mille secondes. L’appareil précédent affichait une précision de 0,5 ppm, soit cinq fois moins élevée. L’une des innovations les plus remarquables du Quantum Timer est son dispositif de sauvegarde intégré à l’unité centrale. Avec 16 pistes autonomes, 128 entrées et 32 sorties, on voit mal quel sport pourrait lui résister. De nouveau starting blocks ont également été introduits cette année. Les temps de réaction des athlètes sont déterminés uniquement par la mesure de la force exercée contre le patin et non par le mouvement. Les nouveaux modèles peuvent détecter les temps de réaction de chaque coureur, sans nécessiter le moindre changement de paramétrage. D’autres innovations ont encore marqué les JO de Londres comme le système de signaux Swimming Show qui indique aux spectateurs, grâce à l’illumination des plots de départ, qui sont les trois vainqueurs de la course. En natation toujours, le système Open Water Gate informe les spectateurs des temps intermédiaires lors de longues épreuves comme le 1’500 ou 800 mètres nages libres.
Quelques 450 spécialistes, secondés par de nombreux bénévoles recrutés et formés sur place, ont géré minutieusement cette technologie de pointe. Et ce n’est pas moins de 400 tonnes d’équipement qui ont été installées sur les sites sportifs londoniens au service de quelque 10’500 athlètes venus de 200 pays différents.
En marge de son grand investissement au niveau du chronométrage, Omega a accueilli, dans une somptueuse villa située au cœur du quartier de Soho, ses ambassadeurs et amis (Qiu Bo, Michael Phelps, Chad le Clos, Jenn Suhr, etc) en quête d’un moment de tranquillité et de détente. Cet espace a également été le témoin de soirées particulières, comme la Brazilian Night, qui a déjà marqué de son ambiance les futurs JO de Rio de Janeiro, en 2016. D’autres hôtes particuliers ont honoré ce lieu de leurs présences comme Nicole Kidmann (actrice), Abhishek Bachchan (acteur Bollywood) ou Greg Norman (golfeur), tous ambassadeurs de la marque.
Comme si l’investissement ne suffisait pas, Omega, comme à chaque édition des JO, immortalise l’événement d’une édition spéciale de ses garde-temps. Les JO de Londres ont été marqués par la sortie de l’Omega Seamaster 1948 Co-Axial «London 2012, version revisitée de la première Seamaster automatique. Ce modèle fait figure de classique intemporel, toujours aussi élégant aujourd’hui qu’il y a plus de soixante ans. Si l’aspect extérieur de la montre rappelle celui de son illustre prédécesseur, le dispositif interne est totalement différent. La Seamaster 1948 est animée par le calibre exclusif 2202 Omega, un mouvement de chronomètre certifié officiellement, équipé d’un échappement Co-Axial sur trois niveaux et d’un balancier-spiral sans raquette. Une version «London 2012» de l’Aqua-Terra Co-Axial (heures, minutes, secondes ou agrémentée d’un chronographe) a également étoffée la gamme des éditions limitées destinées aux JO.
Et pour couronner le tout, Omega a conçu tout spécialement pour ces jeux un spot TV, largement diffusé sur les chaînes et le web depuis juin dernier, qui met en scène des rituels de préparation des athlètes, concentrés dans les instants décisifs précédant l’épreuve. Ce spot, dont la bande originale n’est autre que l’œuvre mythique des Rolling Stones «Start me up», est encore visible sur YouTube.
11 septembre 2012