Gérald Genta - Quarante ans de haute horlogerie

Dans l’univers horloger, la marque Gérald Genta est connue pour associer des mécanismes exceptionnels à des designs audacieux. Voilà 40 ans qu’elle ne cesse de remettre en question les certitudes du secteur.

De nos jours, la haute horlogerie monte volontiers au créneau de l’avant-garde. Si Gérald Genta fait partie des marques qui se distinguent en la matière, elle le fait comme personne, avec 40 ans de légitimité! Audace et innovation sont inscrites dans ses gènes depuis qu’elle a vu le jour. La maturité vient leur donner un maximum de pertinence.

Dès la fondation de son entreprise, en 1969, Gérald Genta s’est attaché à concrétiser sa vision personnelle de l’horlogerie. A l’époque, la révolution du quartz battait son plein, bouleversant le secteur horloger. Néanmoins, en s’entourant de spécialistes doués et qualifiés, Gérald Genta a mis sur pied un laboratoire d’idées sur la haute horlogerie, qui a donné naissance à des mécanismes de sonnerie compliqués, des dispositifs de calendrier sophistiqués, des mouvements tourbillon et d’autres complications. L’alliance d’un degré élevé de savoir-faire et d’un design hors du commun lui a alors permis de ramener la haute horlogerie sur le devant de la scène dans les années 70.

A titre d’exemple, la Grande sonnerie Gérald Genta a marqué un véritable tournant dans l’histoire de l’horlogerie. Aucune autre manufacture n’a encore développé de garde-temps dotés d’une combinaison de mécanismes aussi complexes. Outre des quantièmes perpétuels et des dispositifs de répétition, on doit également à Gérald Genta le premier mouvement tourbillon automatique jamais réalisé. Ce n’est donc pas sans raison que la marque peut arborer le Poinçon de Genève, gage de la qualité de ses garde-temps.

Une fois les caractéristiques de la montre et du mouvement définies à Meyrin, les plans sont transmis à la manufacture du Sentier, où ont lieu les phases de développement, de fabrication, d’assemblage, de test et de contrôle. Les composants destinés aux prototypes y sont réalisés par des mécanismes de haute précision, des fraiseuses 3 axes à commande numérique. Ce parc de machines permet à la société de fabriquer en interne ébauches, composants en acier, roues, pignons et balanciers, soit, au total, quelque 80 % de l’ensemble des pièces d’une montre. Et, pour se libérer plus encore des contraintes de la sous-traitance, la manufacture prévoit d’augmenter encore ce pourcentage.

Si la marque ne propose pas de montre simple à trois aiguilles dans sa collection, c’est parce qu'elle est très exigeante en terme de technique horlogère. Dans une montre compliquée à calendrier, le mouvement des roues et des pignons est en effet extrêmement délicat à régler. La célèbre Octo Grande Sonnerie Retro Tourbillon automatique, par exemple, qui est la montre automatique la plus compliquée du monde, est assemblée par les doigts habiles d’un maître horloger fidèle à Gérald Genta depuis les débuts du développement de ce chef-d’œuvre dans les années 90.

Chez Gérald Genta, le contrôle de qualité concerne non seulement les montres terminées, mais aussi toutes les pièces, à chaque étape de la production. Une inspection visuelle est d’abord effectuée avec une loupe au grossissement x2,5. Outre les tests techniques réalisés sur les ébauches et les mouvements inachevés, le service de contrôle de la qualité vérifie également la précision de l’anglage sur les composants. Pendant ce temps, les horlogers eux-mêmes contrôlent et signent personnellement chaque étape du processus de fabrication. Enfin, les montres terminées sont à nouveau testées avant d’être livrées aux clients qui les attendent avec impatience.


Gefica Kilimanjaro
Le Kilimandjaro est une montagne fantastique, icône des arts et des magies ancestrales. Gérald Genta s’en inspire aujourd’hui pour créer une Gefica à cadran et bracelet blanc, évoquant glaciers et névés descendants épars sur les flancs du toit de l’Afrique. Du sommet, on embrasse un paysage de savanes ocre qui s’étalent alentour tel un disque de bronze. Le caractère unique de cette édition spéciale révèle une nature à la fois majestueuse et sauvage, un garde-temps d’exception fait de neige et de feu.
A sa naissance, en 1988, la Gefica était entièrement sculptée dans le bronze, matériau primitif insolite en horlogerie. Choisi pour sa matité naturelle, le bronze a en outre le chic de se patiner avec le temps. Un charme qui opère toujours dans la nouvelle Gefica, lancée en 2007, singularisée par des anneaux à billes en titane autour de la carrure et de la couronne. Son boîtier évasé, passant de 42,5 mm de diamètre à même le poignet à 46,5 mm en surface, s’adapte à un maximum de porteurs. Son cadran plonge vers le centre via un rehaut concave parcouru par une aiguille centrale des secondes elle-même incurvée. Au cœur de cette architecture complexe s’égrènent les heures sautantes ainsi que les minutes et date rétrogrades chères à Genta. Les complications sont animées par le mouvement Biretro automatique. Une création de la manufacture sublimée par les caractéristiques du perlage concentrique et de la finition Potter (couleur vieil or) que l’on peut apprécier à travers le fond saphir.

16 juin 2009