Jeux olympiques d'hiver de Turin - Vingt-deux, v'là Omega!

Pour marquer sa 22ème participation à des Jeux olympiques, Omega lance une montre de poche commémorative ainsi qu'une nouvelle campagne publicitaire axée sur le rôle-clé du chronométrage dans ces joutes internationales.

Le 23 novembre dernier au Musée olympique de Lausanne, Omega a donné le coup d'envoi à une nouvelle campagne publicitaire comprenant une série d'affiches célébrant les "Grands Moments du Temps" et le rôle-clé du chronométrage sportif aux Jeux olympiques. Toute première compagnie à avoir été sélectionnée pour chronométrer tous les événements des Jeux olympiques - c'était en 1932 à Los Angeles - la firme biennoise y avait fourni trente chronographes. Depuis, elle fut nommée 22 fois chronométreur officiel des Jeux olympiques, de 1932 jusqu'aux Jeux de Turin qui auront lieu du 10 au 26 février prochain.

Ces affiches se focalisent sur les grandes histoires humaines des JO. L'une d'entre elles met ainsi en vedette la skieuse canadienne Diana Gordon-Lennox, qui termina dernière au combiné alpin en 1936 à Garmisch-Partenkirchen, mais dont le courage fut salué par les spectateurs (elle avait couru les deux dernières épreuves avec un bras cassé et un seul bâton). En 1956 à Cortina D'Ampezzo, Anton Sailer termina quant à lui le slalom géant avec l'avance incroyable de 6,2 secondes sur son adversaire le plus direct, un intervalle si grand qu'il crut tout d'abord que les chronométreurs avaient commis une erreur. Un autre de ces "Grands Moments" se déroula à Lake Placid en 1980, quand la médaille d'or de hockey sur glace revint à une équipe d'étudiants américains qui remporta la finale face à l'Union soviétique, grandissime favorite, sur le score de 4 à 3.

Le même jour au même endroit, Stephen Urquhart, président d'Omega, a présenté une nouvelle pièce exclusive de la collection Museum: une montre de poche en or qui est une reproduction "améliorée" des chronographes utilisés à Los Angeles en 1932. En compagnie de Nick Hayek, président de la direction générale du Swatch Group, il a remis cette pièce historique au président du Comité international olympique Jacques Rogge.

La montre de poche Omega 1932 est équipée du calibre 3889A, un mouvement ultraperformant doté d'un mécanisme de chronographe rattrapante intégré et contrôlé par une double roue à colonnes. Le mouvement 24"' (53,7 mm), assemblé à partir de composants restaurés et améliorés, bat à 36'000 alternances/heure, permettant des mesures précises au dixième de seconde; il est en outre certifié chronomètre par le COSC. La montre de poche Omega 1932 sera disponible en une édition limitée à 300 pièces. Le mouvement est protégé par un boîtier en or jaune, gris ou rose (100 pièces pour chaque couleur); le cadran, en émail blanc, est la copie conforme du modèle de 1932. Le fond de boîtier, frappé des cinq anneaux, symbole officiel des Jeux olympiques, s'ouvre pour révéler le mouvement, protégé par un verre saphir inrayable. La mention Official Timekeeper of the Olympic Games et les mots Limited Edition sont également gravés sur le fond du boîtier, de même que le numéro de chaque pièce pour chacune des éditions.

Après Turin, Omega sera également le chronométreur officiel des Jeux paralympiques (Turin, 10-19 mars 2006), des Jeux olympiques de Beijing en 2008 et de ceux de Vancouver en 2010. En attendant l'annonce de l'accord pour les Olympiades suivantes puisque les négociations semblent en très bonne voie si l'on en croit Nick Hayek, Stephen Urquhart et Jacques Rogge.

6 décembre 2005