Richemont - Une fin d'année en fanfare

Au cours du dernier trimestre 2004, le troisième de son exercice 2004/2005, le groupe de luxe Richemont a vu ses ventes progresser de 9% (13% à taux de change constants).

Par marché, la hausse la plus importante a été réalisée en Europe (+12%) où les marchés de pointe que sont la France et l'Italie ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu avec respectivement +17% et +10%. Au Japon, la faiblesse du yen a quelque peu miné les résultats (+5%, mais +9% à taux de change constants). Il en a été de même pour les Amériques en raison de la chute du dollar (+6%, mais +15% à taux de change constants) et pour la région Asie-Pacifique (+8% et +16% respectivement).

Par secteur, les ventes ont grimpé de 7% (12% à taux de change constants) pour les sociétés spécialisées dans les bijoux (Cartier et Van Cleef & Arpels), de 10% (14%) pour les firmes horlogères (Baume & Mercier, IWC, Jaeger-LeCoultre, A. Lange & Söhne, Panerai, Piaget et Vacheron Constantin) et de 9% (12%) pour les producteurs d'instruments d'écriture (Montblanc et Montegrappa). Les entreprises actives dans la maroquinerie et les accessoires pour la maison (Alfred Dunhill et Lancel) ont pour leur part vu leurs ventes progresser de 4% à taux de change constants, mais stagner dans l'absolu.

Rappelons qu'au premier semestre de l'exercice 2004-2005, les ventes de Richemont avaient augmenté de 14% à 1,74 milliard d'euro pour un bénéfice net de 411 millions (+42%).

8 février 2005