News Présidée par l’entrepreneur turinois Luigi Macaluso, la firme chaux-de-fonnière Girard-Perregaux sera partenaire de BMW Oracle pour la 32ème édition de la Coupe de l'America.
Le partenariat qui lie Girard-Perregaux à BMW Oracle a été annoncé le 5 octobre à Valence (Espagne) à l’occasion du Louis Vuitton Act 2, la deuxième compétition du quadriennal circuit de régates qui, dans cette édition de la Coupe de l'America, précède la sélection des challengers. Après une décennie de succès avec Ferrari, la manufacture horlogère suisse se profile ainsi dans le secteur de la voile, dans la plus ancienne de toutes les compétitions sportives et l’une des plus captivantes.
Le choix du président de Girard-Perregaux - champion d’Europe 1972 de rallye automobile, déjà actif dans le marketing team d'Azzurra, premier challenger italien de la Coupe de l'America de 1983, président de la Commission sportive automobile italienne (CSAI) - est d’allier sa marque à une équipe de battants comme le Team BMW Oracle Racing. Associer l’histoire et l’expérience d’une grande maison du secteur de biens de luxe a un team sportif d’exception met également en relief leurs points communs: leur marché est le monde, leur objectif est l’excellence, leur ambition est de se porter toujours plus avant dans l’innovation.
Mais comme l’affirme Luigi Macaluso, "la véritable raison qui a conduit Girard-Perregaux à ses débuts officiels dans le monde de la voile est la passion de ces hommes pour les défis, leur désir de travailler ensemble pour vaincre avec une maîtrise et une innovation technologique extrêmes, capables de former une équipe qui saura aussi faire face à des facteurs non contrôlables par la technologie comme la mer et les vents. En cela, c’est unique".
Tout comme est unique le Team de BMW Oracle constitué pour remporter la 32ème Coupe de l'America. Une équipe composée de 17 nationalités différentes, avec une âme américaine et une autre européenne auxquelles se sont jointes d’indiscutables compétences sportives comme celles du skipper néo-zélandais Chris Dickson, du stratège américain John Kostecki, des barreurs Bertrand Pacé (France) et Gavin Brady (Nouvelle-Zélande), du mid-bow japonais Sofuku Kazuhiko, du trimmer néo-zélandais Ross Halcrow et du bowman Tony Kolb (Allemagne).
Selon Chris Dickson, "dans une équipe construite pour gagner, comme c’est le cas de BMW Oracle, la spécialisation de chaque membre d’équipage est extrêmement importante. Dans notre cas, ils sont des leaders dans chacun de leur secteur. Tout comme Girard-Perregaux, qui allie tradition et savoir-faire pour la création de garde-temps modernes, BMW Oracle représente la tradition du plus ancien trophée sportif que l’innovation technologique a réussi à mener dans le monde de la compétition d’aujourd’hui. Nous misons sur la synchronisation du travail de groupe pour obtenir les bénéfices des technologies les plus avancées. La fusion des savoir-faire internationaux réunis dans notre équipe revêt ainsi un caractère vraiment unique. Cela signifie que seuls ceux qui sont intimement déterminés à relever ce défi peuvent rendre ce projet concret. Pour ce qui est de Luigi Macaluso, son engagement personnel et sa passion pour les défis, enrichis de sa grande expérience du monde des affaires et du sport, me sont apparus dès notre première rencontre en Suisse."
BMW Oracle Racing, qui réunit en partenariat BMW et Larry Ellison, fondateur et CEO de Oracle Corporation, est un team véliste international. Le fondateur et propriétaire du consortium est Larry Ellison associé à Chris Dickson, CEO et skipper. L’équipe, qui navigue sous les couleurs du Golden Gate Yacht Club de San Francisco, s’est formée en octobre 2002 pour participer à la finale de la Coupe Louis Vuitton – le trophée de sélection des challengers de la 31ème Coupe de l'America - en janvier 2003. En tant que premier challenger pour la 32ème Coupe de l'America à Valence, BMW Oracle Racing a collaboré étroitement avec le defender afin de moderniser la mythique compétition qui est, il faut le rappeler, le plus ancien des trophées sportifs de l’ère moderne.
26 octobre 2004
