L'an dernier, Audemars Piguet a réalisé un chiffre d'affaires de 187 millions de francs, en progression de 17 %. Les "très bonnes affaires faites en Europe" ont influencé favorablement les résultats et "les ventes aux Etats-Unis ont été meilleures que prévu, en dépit des événements du 11 septembre", a indiqué Georges-Henri Meylan, administrateur délégué. "La France et l'Italie ont marché très fort et le redémarrage de la distribution en Allemagne nous a aidés". Les ventes ont même progressé de 20 % au niveau de la seule manufacture. Pour 2002, M. Meylan a l'impression que la firme du Brassus "peut faire aussi bien, voire un peu mieux qu'en 2001". Au total, 18'200 montres ont été vendues en 2001 contre 16'820 en 2000.
Par ailleurs, l'entreprise va démarrer les travaux d'extension destinés à doubler la production de son site du Locle. D'ici à 2004, une quarantaine d'emplois seront créés dans cette unité dédiée à la fabrication des mécanismes de montres compliquées, qui emploie déjà 60 collaborateurs. D'autres investissements seront également réalisés au Brassus, principal site de fabrication et d'assemblage des montres et des mouvements d'Audemars Piguet. Au total, la société va consacrer 8 à 10 millions de francs à ces nouveaux investissements, "largement autofinancés."
Le groupe compte 18 sociétés de production et de distribution, parmi lesquelles Centror à Genève, spécialisée dans la fabrication des boîtes. Il emploie plus de 500 salariés dans le monde.
14 février 2002