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A l’occasion de l’inauguration de SIAMS, les organisateurs avaient dû, la mort dans l’âme, annoncer que Johann N. Schneider-Ammann, conseiller fédéral, ne pouvait participer pour cause de maladie.
Juste avant la partie officielle, une rencontre avec des industriels de l’Arc jurassien était initialement prévue pour leur permettre d’échanger librement dans une ambiance sympathique. Tout avait été annulé.
Conscient de l’importance d’échanger avec des responsables d’entreprises et ainsi de rester au contact avec les préoccupations des industriels de l’Arc jurassien des microtechniques, Johann N. Schneider-Ammann a souhaité la mise en place d’une «séance de rattrapage». Cette dernière, organisée par FAJI, responsable du SIAMS, s’est tenue le 24 mai dernier à Moutier, dans les locaux du restaurant les deux tours de Tornos. Une douzaine de chefs d’entreprises couvrant différents domaines de la microtechnique avaient répondu présents.
Malgré le peu de temps dont disposait le conseiller fédéral, de nombreux thèmes ont pu être abordés, comme la digitalisation et son impact sur la recherche et la formation, la formation continue des collaborateurs, d’une extrême importance lorsque l’on parle d’industrie 4.0, tout comme la formation des jeunes. Johann N. Schneider-Ammann a également présenté les services d’Innosuisse, institution fédérale qui encourage les start-ups et les projets de création d’entreprise de manière personnalisée. Autre outil destiné aux start-ups, la Swiss Entrepreneurs Foundation, créée il y quelques mois, financée par des fonds privés, et qui a pour but d’aider les nouvelles entreprises lors de leur phase d’industrialisation et d’éviter ainsi la fuite des cerveaux à l’étranger, vers la Californie par exemple.
07.6.2018